
Inadmissible, irresponsable, dangereux ! Le Conseil communal de Lausanne a franchi une ligne rouge. Soutenir un postulat visant à désarmer une partie de nos policiers lausannois.
Ils sont formés et certifiés avec un brevet fédéral, c’est trahir la sécurité publique. Dans un contexte où la criminalité violente explose, cette décision met en danger la population et nos agents qui risquent leur vie au quotidien. Chaque intervention, même banale en apparence, peut dégénérer en un instant. Que feront ces policiers désarmés face à une agression ou une situation imprévisible ? La sécurité, ce n’est pas une idéologie, c’est une nécessité vitale. C’est clair : certaines villes comme Lausanne sont incapables de comprendre ce qu’est une police efficace. Voilà pourquoi l'UDC Vaud, par le député Romain Belotti, exige une police unifiée au niveau cantonal.
Une telle réforme garantirait des moyens adaptés et une coordination efficace, loin des dérives absurdes de certains conseils communaux déconnectés de la réalité. La sécurité publique n’est pas un jeu ! Policiers, citoyens, politiciens responsables : refusons ce laxisme dangereux. La sécurité est un pilier de notre liberté. Lausanne, réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard !
Le 21 janvier 2025 à Malley, une intervention policière majeure a été déclenchée pour gérer une situation grave : une femme violemment battue, un voisin courageux blessé en tentant de la défendre, et un homme armé en fuite. Les habitants ont été réveillés par des bruits de tirs et une importante présence policière, mais heureusement, grâce à leur intervention rapide et efficace, la situation a pu être maîtrisée sans danger supplémentaire pour la population. Face à ce type d’événement, il est incompréhensible que des élus comme Ilias Panchard (Conseiller communal à Lausanne) proposent de désarmer la police lausannoise par idéologie via son postulat. Comment peut-on croire qu’une police désarmée serait capable de protéger la population dans de telles situations ?
Si la police n’avait pas les moyens nécessaires pour intervenir ce matin, combien de vies auraient pu être brisées ? Désarmer, c’est priver nos agents des outils indispensables pour faire face à la violence et protéger les victimes. Ce n’est pas un débat théorique, mais une question de vie ou de mort pour ceux qui se retrouvent confrontés à des criminels prêts à tout.
La sécurité publique ne peut pas être sacrifiée sur l’autel de l’idéologie. Nos forces de l’ordre doivent être soutenues, équipées et respectées. Toute tentative de réduire leur capacité d’intervention est une trahison envers les citoyens et un pas vers l’anarchie. Face à ces propositions absurdes, nous devons rester fermes : la police défend nos vies, et nous défendrons la police.

Non, la police municipale lausannoise ne sera pas désarmée! - Blick (Enzo Malorgio vs Ilias Panchard)
Mauvaises idées !

Pour répondre aux arguments de Ilias Panchard, il repose sur une distinction artificielle entre les interventions dites ‘musclées’ et les autres situations, une distinction qui ne reflète en rien la réalité du terrain. Dans le quotidien d’un policier, une situation calme peut basculer en quelques secondes.
Voici des exemples concrets pour illustrer les conséquences de votre proposition :
1.Lors de manifestations paisibles : Même si une manifestation semble pacifique, un groupe d’individus violents peut surgir de nulle part. Sans arme, les agents seraient incapables de répondre efficacement à une escalade rapide, mettant en danger leur sécurité et celle des manifestants eux-mêmes.
2.Dans un poste de police : Imaginez une victime venant déposer plainte, mais qui, sous l’effet d’un choc émotionnel ou de substances, devient soudainement agressive. Un policier désarmé aurait peu de moyens de se défendre ou de maîtriser la situation sans mettre en danger les autres personnes présentes.
3.Lors d’une patrouille dans un quartier sensible : Un simple contrôle de routine peut dégénérer si un individu armé ou un groupe hostile décide de passer à l’attaque. Les agents non armés seraient totalement démunis face à une telle menace, avec des renforts souvent trop loin pour intervenir à temps.
4.Gestion des objets trouvés : Supposons qu’un individu revendique un objet perdu de grande valeur, qu’il s’énerve et tente d’agresser les policiers pour récupérer l’objet. Une arme à feu, même sans être utilisée, joue un rôle de dissuasion essentiel.
5.Accidents imprévus dans l’espace public : En patrouillant, un policier peut se retrouver face à une situation critique, comme une attaque à l’arme blanche ou une menace terroriste. Sans arme, leur capacité d’intervention immédiate est compromise, augmentant le nombre potentiel de victimes.
En définitive, votre proposition fragilise la sécurité des policiers et de la population. Désarmer partiellement les agents de police les transforme en cibles faciles et diminue leur autorité sur le terrain. Si une telle mesure est appliquée, vous porterez la responsabilité des vies qui pourraient être perdues en raison de cette impréparation.
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Commentaires
Totalement d’accord !